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Collégiale de Champeaux - Mars 2013

Collégiale de Champeaux (Seine-et-Marne)

Dimanche 17 mars 2013. Entre Vaux-le-Vicomte et le château fort de Blandy-les-Tours, petite visite de la Collégiale de Champeaux. La collégiale Saint-Martin de Champeaux compte parmi les plus grandes églises gothiques des XIIe siècle et XIIIe siècle siècles en Île-de-France. Ses stalles Renaissance et ses remarquables vitraux figurent parmi les réalisations artistiques notables des XVe siècle et XVIe siècle en région parisienne.

Une tradition légendaire fait de la villa Campellis (les petits champs) le lieu de retraite de la burgonde sainte Fare. Fondatrice de l'abbaye de Faremoutiers en 620, Fare aurait par la suite légué à celle-ci ses biens et sa part de la susdite villa, l'abbaye y établissant un prieuré prestement transformé en abbaye bénédictine.

Du XIIe siècle au XVIIIe siècle, Champeaux constitua une enclave du diocèse de Paris dans l'archidiocèse de Sens. Anschéric, évêque de Paris de 886 à 911, obtint du roi Charles le Simple un certain nombre d'abbayes, dont Champeaux, en compensation des désagréments subis lors des invasions normandes. Au début du XIIe siècle, la paroisse de Champeaux était directement rattachée à l'évêque de Paris. La collégiale entourée de six paroissiales. Champeaux fut aux XIe et XIIe siècles un centre de théologie réputé ainsi que le siège d'une école de chantres dans la mouvance de celle de Notre-Dame.

La collégiale atteste de ce rayonnement culturel campélien qui devait s'émousser avec les siècles, les derniers chanoines quittant définitivement les lieux en 1793. Paradoxalement, la survie du bâtiment, qui fut uniquement collégiale sous l'ancien régime, a été assurée par la destruction en 1792 de l'église voisine, Notre-Dame. Au sortir de la période révolutionnaire, la collégiale présentait un état de décrépitude sérieux qui nécessitait des travaux disproportionnés au regard des ressources de la commune de Champeaux. Son classement au titre des monuments historiques, en 1840, permit d'engager quelques premiers travaux de 1844 à 1849. Cependant, la première véritable campagne de restauration du bâtiment s'échelonna de 1891 à 1905.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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